Lexique : par ordre d'apparition
Hémisphères cérébraux
Les hémisphères sont les deux parties visibles lorsque l'on réalise une coupe sagittale du cerveau, on distingue celui de droite, et celui de gauche. La plupart des fonctions de l'Homme sont inversées, ce qui veut dire que, par exemple, les muscles du côté gauche du corps sont contrôlés par l'hémisphère droit du cerveau et inversement.
Cortex moteur
Cortex préfrontal
Le cortex préfrontal est une zone particulièrement développée chez l'Homme, celle qui s'est le plus développée au cours des 10 000 dernières années. Située à l'avant du lobe frontal, son rôle réside plutôt dans ce que peut être décrit comme l'intelligence : notre capacité d'adaptation, à prendre des décisions, à garder notre sang froid, prendre du recul ou encore de l'initiative dépendent de cette partie du cerveau.
Coupe sagittale
Lobes limbiques
Le cerveau limbique est le centre des émotions du cerveau humain, mais aussi de la mémoire et des actions liées aux besoins fondamentaux. On peut résumer les fonction de cette partie du cerveau en trois principaux points : vivre, survivre et se reproduire. En bref, cette partie interne du cerveau est indispensable à la pérennité de l’espèce humaine. En effet, elle permet de réagir face à la faim, face aux agressions et contrôle les pulsions sexuelles nécessaires à la reproduction. Il est composé de plusieurs parties : l’hippocampe, l’amygdale, le thalamus, le ganglion de la base, l’hypothalamus, la circonvolution cingulaire et le corps calleux. L’ensemble de ces parties forme la partie du cerveau responsable des émotions et de la régulation des organes, comme la pression des artères. En relation avec le cortex, ils communiquent une importante quantité d’informations afin de permettre un fonctionnement optimal du corps humain.
Système nerveux
Myéline
La myéline est une substance grasse enrobant les axones des neurones. Elle est principalement constituée de sphingomyéline, un lipide. Cette substance est produite par les oligodendrocytes, des cellules gliales, et joue le rôle d’isolant pour ce neurone, afin que l’influx nerveux se propage plus rapidement, comme la gaine en plastique autour d’un câble électrique.
Une production trop faible ou de mauvaise qualité de myéline peut causer des maladies graves telles que les leucodystrophies ou la maladie de Charcot, qui sont dite neurodégénératives à cause de la transmission anormale de l’influx nerveux.
Neurotransmetteurs
Point aveugle
Le point aveugle, découvert au XVIIe siècle par le physicien Edme Mariotte, est l’endroit de la rétine par lequel les influx nerveux sortent de l’œil pour aller vers le nerf optique. Le résultat de ce point sans photorécepteurs est une tâche dans notre vision qui ne perçoit rien, mais qui est cependant compensée par le cerveau. Cette tâche est commune à tous les vertébrés.
Cortex visuel primaire
Aires de Brodmann
Les aires de Brodmann sont des aires du cerveau définies par le neurologue Korbinian Brodmann au début du XXe siècle. Chaque aire a une spécificité de structure cellulaire, soit par la superposition de différents types de cellules, soit par la forme des neurones qui la constituent. Allant de 1 à 52, il leur avait attribué à toutes une fonction, qui se sont avérées être assez précise, compte tenu de l’époque à laquelle il a réalisé ces études ; par exemple, l’aire 17 de Brodmann correspond au cortex visuel primaire. Les aires, donc réparties par raisonnement structurel sont toujours une référence aujourd’hui, car bien que précoces dans ce domaine, ces aires ont permis de grandes avancées neurologiques. Cliquez ICI pour toutes les découvrir.
Biconvexe/Biconcave
Bande passante
La bande passante est un intervalle de fréquences, par exemple l'intervalle de fréquence que l'oreille d'un être vivant peut capter.
Par exemple la bande passente de l'homme va de 20 Hertz à 20 000 Hertz
Cellules Gustatives
Les cellules gustatives sont un type de cellules humaines formant les bourgeons
gustatifs présents dans la bouche et permettant les réactions chimiques à l'origine de
l'arôme des aliments. L'image ci-contre représente un bourgeon gustatif composé de ses
cellules gustatives (en couleur)
Le cortex moteur est une des deux parties constituant le lobe frontal. Il est à l'origine de tous mouvements volontaires du corps humain, et permet la coordination de ces mouvements. Il est constament en contact avec les autres structures cérébrales, qui lui envoient des informations nécessaires à la réalisation des gestes, telles que la localisation dans l'espace ou les mouvements alentours. Ce cortex peut lui même être subdivisé en trois zones distinctinctes : le cortex moteur primaire, le cortex prémoteur et le cortex moteur supplémentaire. La première partie sert à réaliser les mouvements de base, comme mâcher, qui est un des mouvements les plus complexes qu'elle permette de réaliser. La seconde permet de guider les mouvements en y intégrant une information sensorielle. La troisième permet de réaliser les mouvements les plus complexes au niveau de la coordination, comme ceux qui nécessitent le mouvement des deux mains simultanément. Si des lésions sont présentes dans ces zones, des paralysies partielles ou totales de certaines parties du corps peuvent apparaître.
Lorsque l'objet étudié présente une symétrie bilatérale (gauche/droite), et que l'on coupe alors le long de cette axe de symétrie, on parle alors d'une coupe sagittale.
Le système nerveux est l’ensemble des nerfs, du cerveau et de la moelle épinière. Il peut être divisé en plusieurs parties.
Le système nerveux central est constitué uniquement du cerveau et de la moelle épinière, protégé par une solide armure osseuse, avec le crâne et la colonne vertébrale. C’est là que les « ordres » sont donnés.
Le système nerveux périphérique lui est constitué de tous les autres nerfs du corps humain, et se divise également en deux parties : le système somatique, et le végétatif. Le système nerveux somatique, du grec « soma » qui veut dire corps, met en relation le cerveau avec les muscles et les détecteurs sensoriels, afin de nous permettre d’évoluer dans notre environnement. Le système nerveux végétatif lui contrôle toutes les actions inconscientes qui se déroulent au sein de notre corps, comme la digestion ou la respiration.
Les neurotransmetteurs sont des molécules servant à la transmission de l’influx nerveux dans les synapses, on en connaît une soixantaine à ce jour. Ces molécules sont comme des clés, qui permettraient d’ouvrir les canaux ioniques d’un neurone et se fixant sur les récepteurs qui leur sont dédiés. Chaque neurotransmetteur peut être reconnu par plusieurs types de récepteurs, afin de rendre les connexions plus rapides.
Certaines de ces molécules sont caractéristiques de l’apparition de maladies. L’acétylcholine, surtout utilisé pour les contractions musculaires et impliqué dans l’attention et la sexualité entre autres, est à l’origine de la maladie d’Alzheimer par un manque de production dans certaines régions du cerveau. La dopamine, très connue, est à l’origine du contrôle des mouvements, de l’humeur et de la dépendance à certaines substances. Un manque de cette molécule provoque une rigidité musculaire caractéristique du la maladie de Parkinson.
Le cortex visuel primaire, aussi appelée aire V1, se situe dans la partie la plus postérieure du lobe occipital, c’est à dire dans la partie qui se trouve le plus à l’arrière du cerveau. C’est la première destination des tractus, ou nerfs optiques : l’information est donc traitée pour la première fois dans cette zone, qui redistribue ensuite l’influx dans d’autres aires alentours.
Il existe deux types de lentille : convergentes et divergentes. Les lentilles convergentes permettent de concentre les rayons lumineux en un point, alors que les divergentes les dispersent. Pour corriger un défaut tel que l’hypermétropie, on a besoin d’une lentille biconvexe, aux deux face bombées vers l’extérieur, afin de permettre à l’image de se forme sur la rétine et non sur un point extérieur à l’œil. Inversement, pour corriger la myopie, on a besoin de faire diverger les rayons lumineux pour que l’image se forme sur la rétine et non avant : on utilise une lentille biconcave, aux deux faces bombées vers l’intérieur.